François Fillon le Trocadéro le rendez-vous d'adieu !

Rédacteur Marc Anilton/ Les républicains "lundi on dit stop" !


Chez les républicains, la question ne serait plus de savoir si le candidat va se retirer, mais quand ? Il joue son va-tout dimanche après-midi au Trocadéro.

Voilà deux mois que François Fillon monopolise l'attention des médias dans son imbroglio du "PenelopeGate" révélé par le Canard enchaîné.
Nous allons pas revenir sur l'affaire elle est assez étalé dans la presse.

«L'opération ébranchage est lancée !» Comme le résume cet élu LR, l'heure est aux grandes manoeuvres. Objectif :
amener François Fillon à jeter l'éponge. «Il faut l'accompagner, ne pas le bousculer», précise un ancien ministre.
Une cellule de crise sera mise en place pour les traumas... non je rigole!

Samedi, un communiqué — rendu public au beau milieu du discours de Fillon à Aubervilliers — annonce la convocation
avec un jour d'avance de la réunion du comité politique des républicains. Une décision prise par Gérard Larcher,
président du comité, et Bernard Accoyer, secrétaire général des Républicains, «compte tenu de l'évolution de la
situation politique à sept semaines du premier tour de l'élection présidentielle».
Les affiches du nouveau candidat sont à l'impression, elles n'auraient pas été imprimées en France, mais en Belgique
dans une imprimerie tenue secrète...La pression monte de toute part. Vendredi, Sarkozy et Fillon se sont à nouveau appelés.«Sarkozy lui a dit qu'il fallait qu'il arrête», assure un proche de l'ex-chef de l'État. Tandis que d'autres élus laissent entendre que Juppé et Sarkozy se sont entretenus dans la soirée... Une certitude, les téléphones crépitent : «Ça discute énormément», confirme un Juppéiste.«Il faut trouver un accord sur le projet, un accord sur les équipes et un accord sur la direction du parti», résume un sarkozyste. Reste un incontournable :
il faut faire fléchir François Fillon. «Le problème, c'est qu'il n'y a que lui qui peut décider. C'est lui qui est le maître du jeu», constate un ténor LR. «Il ne faut pas l'humilier. Sinon ses électeurs se sentiront humiliés et ne voteront pas pour le candidat qui aura été choisi à sa place», décrypte un autre. Avec le risque de voir les électeurs en question rejoindre le Front national.

Et c'est là tout le problème, car Fillon écarté ne veut pas dire Fillon éliminé !

Dans un conteste je sors la tête haute il peut tuer définitivement le parti au risque de faire une hémorragie
dont marine détient le garo dans sa main prête à récupérer les votes moribonds des républicains.
Son "dernier"meeting a Aubervilliers
"N'abdiquez pas! Ne renoncez jamais! il aurait pu rajouter ne m'abandonnez pas!
Pendant ce temps la une perquisition a son manoir était "en marche" (sic)...
Dans une salle a moitié vide les visages étaient triste le coeur n'y est plus le  discours qui ne dura que trente minutes et alors que François Fillon s'éclipse rapidement, une dame désabusée soupire "c'était un beau baroud d'honneur".
Cette élection aux allures de saga aura passionné quand même les Français et surtout les médias, mais en divertissant une élection on c'est éloigné des problèmes de fond, qui intéresse les Français, il en sort une réelle attention sur deux candidats Macron et marine, Emmanuel Macron sera sans doute le choix sans en être un...

La justice n'est pas à la botte de la politique, mais il est vrai qu'elle n'aime pas être humiliée dans les médias, elle rétablit la balance populaire au risque de paraître partisane c'est le risque elle en est consciente, mais elle n'a pas le choix pour exister le respect de la république passe par son image....