Fillon est-il fini?

Rédacteur Marc Anilton / La garde rapprochée de la "com" de François Fillon n'a pas vu venir ce "scud médiatique", qui à frappé la campagne de Fillon en plein vol et en pleine ascention !

Breaking News!

Quand l'actu va trop vite...

Déjà empêtré par les accusations d'emploi fictif sur son épouse Penelope, le candidat à la présidentielle est au coeur de nouveaux soupçons, au sujet de fonds publics détournés par plusieurs sénateurs UMP, aujourd'hui Les Républicains.

Et l'addition s'alourdit pour les FILLON 900.000€...

La semaine noire de François Fillon n'est décidément pas terminée. Dans un article publié ce samedi en fin de journée, Mediapart accuse le candidat à la présidentielle d'avoir bénéficié de fonds publics détournés lorsqu'il était sénateur. Grâce à un système de commissions occultes mis en place et partagé par plusieurs sénateurs UMP -sur lequel une enquête existe déjà- il aurait empoché une partie des crédits qui servent normalement à rémunérer des assistants.

Le candidat à la présidentielle aurait ainsi bénéficié de sommes dont le montant total s'élève à environ 25.000 euros.

Le canard enchaîné a beau dire que c'est suite à leur enquête qu'ils ont débusqué l'info,mais, car il y a un mais, même pour le canard dans leur première enquête sur Fillon, ils  n'avaient rien trouvé, alors que dans la seconde ,ils sont allés déterré le scoop bien enfoui là ou on ne l'attendait pas chez la paisible Penelope...
Alors qui est la taupe une question qui ne se pose même pas tellement c'est évident, nous y reviendrons plus tard dans l'article pour que cela vous saute aux yeux...

C'est en déplacement à Bordeaux, François Fillon s’est dit « scandalisé », mercredi 25 janvier, par les révélations du Canard enchaîné selon lesquelles sa femme, Penelope Fillon, a perçu 500 000 euros comme attachée parlementaire, sans avoir réellement travaillé. « Je vois que la séquence des boules puantes est ouverte. Je ne ferai pas de commentaire, car il n’y a rien à commenter », a d’abord annoncé le candidat Les républicains (LR) à l’élection présidentielle.
Mais il commentera longuement...

Juppé boit du petit lait!

Alors qu'on le lui a rien demandé et que sa poignée de main est encore chaude du départ de Fillon, il se croit bien de dire comme un rock star "I don't return" je ne reviendrais pas...

La décision d'Alain Juppé est sans appel : si l'actuel candidat de la droite venait à se retirer, il ne prendrait pas les rênes dans la course à la présidence. Le maigre LR de Bordeaux a exclu vendredi « clairement et définitivement »
d'être un recours dans l'éventualité d'un retrait de François Fillon, qui l'a battu lors de la primaire.
Pressé de dire s'il serait un recours dans le cas où François Fillon était mis en examen et se retirait de la campagne,
comme il l'a indiqué jeudi soir sur TF1, Alain Juppé a répondu : « Non, clairement et définitivement.
Parce que la primaire a eu lieu et que les électeurs se sont prononcés. » Alain Juppé, interrogé en marge d'une réunion
de Bordeaux Métropole, a ajouté qu'il n'avait « pas du tout l'intention de [se] lancer dans une opération de repêchage ».
Mais il a souligné qu'« à l'instant T, la question ne se pose pas, c'est François Fillon notre candidat ».

Fillon en chute libre dans l'opinion, son épouse va s'exprimer.

Penelope est dans le cyclone "politicomédiatique" peut habitué à être jeté en pâture au loup de la présidentielle qui se dévore entre eux, elle est en état de choc, cet argent facile qu'on lui jette à la figure,n'est que le résultat des coutumes ancestrale des politiciens mafieux qui profite du système, et quand elle aurait pu se poser la question "mais non t'inquiète pas ici tout le monde le fait depuis des années"...
Depuis certains députés on décidé renvoyer au fourneau femme et enfants...
Le Penelopegate dans lequel est embourbé François Fillon suscite de sérieuses interrogations au sein même de sa famille
politique. Lépouse de l'ex-premier ministre a prévu de s'exprimer la semaine prochaine.

La pression du Penelopegate n'est pas retombée hier et François Fillon reste embourbé dans la polémique sur les
conditions suspectes de rémunérations de son épouse comme son assistante parlementaire pour 500 000 € sur huit ans
et comme conseillère littéraire de la Revue des deux Mondes pour 100 000 €. L'intervention de l'ancien Premier ministre
aux 20 heures de TF1 jeudi soir, trop imprécise et maladroite, n'a, clairement, pas suffi à déminer cette affaire aux
conséquences calamiteuses pour le candidat de la droite à la présidentielle. Un sondage Odoxa publié ce vendredi montre, en effet, qu'après la séquence polémique sur ses propositions de réforme de l'Assurance maladie, l'affaire Penelope a entamé un peu plus le crédit dont bénéficiait François Fillon. La popularité du candidat a chuté de 16 points depuis novembre et, pire, les Français ne le trouvent désormais ni honnête (67 %), ni proche de leurs préoccupations (68 %), ni convaincant (61 %).

Pour le favori en passe de devenir challenger, le choc est rude et inquiète jusqu'au sein de sa famille politique,
où certains s'interrogent pour savoir que faire si, en cas de mise en examen – fort peu probable – ou de circonstances
exceptionnelles, François Fillon devait renoncer… «C'est catastrophique, il n'y a pas de plan B,» se lamentait
un collaborateur d'une équipe Fillon mal préparée à gérer une telle tempête…

L'erreur de François Fillon Rahida Dati!
 
Elle est en froid avec le vainqueur de la primaire, la sarkozyste n'a pas digéré de se voir
écartée au profit de sa rivale Nathalie Kosciusko-Morizet.

"La première décision de François Fillon n'est donc pas de revoir la réforme de la Sécurité sociale, mais de nommer
Nathalie Kosciusko-Morizet", se lâche-t-elle ce jeudi 19 janvier dans un entretien au Parisien en étrillant la chef
de file de l'opposition LR dans la capitale. "Voilà une drôle de personnalité qui va d'échec en échec, de parachutage
en parachutage, de trahison en trahison, même vis-à-vis de François Fillon qu'elle a traité de misogyne et de sexiste
et c'est cette personne qu'il récompense!"
La justice qui veut allé vite (sic)L'enquête préliminaire ouverte par le parquet financier concernant les soupçons
d'emplois fictifs de l'épouse du candidat de la droite à la présidentielle démarre ce vendredi 27 janvier.

"Mon épouse est remarquable, je l'aime, je la défendrai" oui, mais ça ne suffira pas.

Les magistrats veulent aller très vite.
 La première audition sera celle de Michel Crépu, l'ancien directeur de la Revue
des Deux Mondes. Pénélope Fillon en a été la salariée pendant vingt mois à hauteur de 5.000 euros de salaire mensuel.
L'ex-directeur a confirmé dans la soirée du jeudi 26 janvier sur RTL qu'il n'avait jamais rencontré cette collaboratrice.
Il le redira tout à l'heure aux policiers.
Autre audition programmée, celle de Christine Kelly qui avait écrit une biographie de François Fillon en 2007 et rencontré
sa famille. Selon la journaliste, Pénélope Fillon n'a jamais évoqué une quelconque activité professionnelle au cours de
leurs entretiens. D'autres auditions vont suivre. À ce stade de l'enquête, le couple Fillon lui-même n'a pas été convoqué.
Mais leur avocat a apporté les premiers documents au parquet financier pour tenter de justifier les
activités de Madame Fillon. Une opération essentiellement symbolique destinée à montrer que le candidat
à la présidentielle collabore activement avec la justice. L'avocat affirme disposer d'autres preuves,
comme des agendas ou des ordinateurs, qu'il tient à la disposition des magistrats.

La justice convoque les seules personnes qui ne savent rien et qui n'ont rien vu...
Si la justice veut passer à la vitesse du son dans ce penelopegate qu'elle convoque Rachida Dati, elle sera plus loquace
qu'une pie sous les fenêtres du canard enchaîné...

Alors Fillon est-il fini? la question ne se pose pas en ces termes, mais bel et bien est-ce que l'opinion publique
suis encore, après cette déception incommensurable, incompréhensible, décevante.
Une phrase qui tourne en boucle chez Fillon et les Filloniste.
«Qui imagine de Gaulle mis en examen ?»

Certain ce pose la question à qui profite le crime, il faut savoir qu'en politique ou tous les vices et les rancunes sont tenace, il n'y a pas de profit dans la vengeance, le plaisir que procure de discréditer un adversaire de sa propre famille politique est aussi quelque part ne pas être mort pour rien...

Mais rassurer vous les jours à venir nous réserve le Macrongate tout aussi plein de rebondissements, vous avez dit
tous pourri?...